Interview de Nino Melgar

Nino Melgar/ Léopard, ''le scoutisme vit à travers les patrouilles.''

https://maps.google.com/maps?saddr=Lausanne&daddr=Aqua+Parc,+Route+de+la+Plage+122,+Port-Valais,+Suisse+to:Montreux&hl=fr&sll=46.44455,6.7856&sspn=0.283883,0.662613&geocode=FZrWxQIdfThlACnlp4nNPimMRzFe7uLKyT8X6w%3BFdzYwwIdOLZoACE-yfvcbOzyuim7w4Ca_5uORzE-yfvcbOzyug%3BFaOOxAIdQ3FpACnNULbNIJuORzFHGG3Ef3rAzA&dirflg=b&mra=ls&t=m&z=12&lci=bike https://maps.google.com/maps?saddr=Lausanne&daddr=Aqua+Parc,+Route+de+la+Plage+122,+Port-Valais,+Suisse+to:Montreux&hl=fr&sll=46.44455,6.7856&sspn=0.283883,0.662613&geocode=FZrWxQIdfThlACnlp4nNPimMRzFe7uLKyT8X6w%3BFdzYwwIdOLZoACE-yfvcbOzyuim7w4Ca_5uORzE-yfvcbOzyug%3BFaOOxAIdQ3FpACnNULbNIJuORzFHGG3Ef3rAzA&dirflg=b&mra=ls&t=m&z=12&lci=bike

Excursion 2 janvier.

Radeau reloaded

Tous les CPs Vautour

Lors de la journée des parents, le 12 août, nous avons réussi à réunir les 10 chefs de la patrouille vautour depuis sa création en 2001.

Onze ans scoutisme, de voracité, de camaraderie, d'entraide, et nous sommes encore là. Nous espérons perdurer longtemps, nous n'avons pas le choix.

Dix chefs de patrouille et deux sous-CPs à tenir le drapeau.

L'image même de la continuité.

De gauche à droite, Stanislas "Stan" (Marsupilami) Norris "Nono" (Lion), Olivier "Werro" (Loup), Loic Rodi (Hyène), John Moustakis (Ourson), Eric Chatelan (Corbeau), Marc-Henri "MH" Jacques (Rat), Lucien Voutat (Coyote), Mikael "Stucki" (Corneille), Moi-même(Lays Farra "Merlin") et les deux sous-CPs, Pierre Veillon (Lama) et Loic Dumas (Salamandre)

"Vautour 2012 les pyramides"

Notez que dans trois CPs, on arrivera peut-être à boucler la pyramide…

Merci à Corbeau pour les photos.

Et merci à  tous ces chefs pour ce qu'ils ont donné et continuent à donner au scoutisme.

rage

Dis beau Lama, t'as mal au bide ?

Voilà, alors que nous joutions sainement dans le froid de Janvier, et que je plaquais malproprement Lama, son Tibia a eu l'inconvenance de casser. Si ça a pu démotiver certains gars, ça aussi pu leur montrer quoi faire en cas d'accident (à savoir, pas grand chose, histoire de pas empirer le truc, et attendre l'ambulance) en plus d'hurler "HÉÉÉ TU T'ES CASSÉ LE PÉRONÉ LOL" ou "Hé, tu réponds ? Tu respires ? Tu saignes  ? Ton pouls est-il perceptible ?"

Lama sur la civière(son aura de sous-CP vautour empêche de prendre une photo correcte, c'est un peu comme les vampires dans Twilight, quoi), pendant ce temps, les gars prennent le goûter. Sympa.

Et rappelons-nous le huitième point de la loi : "L'Eclaireur est vaillant, il sourit dans les difficultés."

Le Chef super responsable avec son sous-CP, au CHUV.

Donc bon rétablissement !
Et sinon j'arrête le Gourdball, je crois. Je maîtrise plus ma force.

(Oh, sinon, le titre est un palindrome, on peut le lire phonétiquement dans les deux sens.)

Constructions : pont

On a essayé de construire un pont comme dans Scouting for Boys. Mais bon, on a perdu du temps, alors on a pu faire que la structure de base et c'était déjà 16h50, donc voilà, on est des fonctionnaires, quoi.
Ca c'est les deux tréteaux centraux supposés soutenir le reste du pont. Et on a mis une bâche dessus pour faire genre que c'était parfaitement le but de départ de faire une hutte moche anti-pluie.

BM NEWS N°1

Ecoutez le podcast de la brigade, bande de mécréants : http://soundcloud.com/bmnews/bm-news-n-1/s-AnunU

Forge II

A droite, un possible futur couteau, à gauche, trois pelles à tarte.

Gourdball !

A ce qu'il parait on a battu Zanfleuron 3 - 2 à 5 contre 18 joueurs. Ouais bon, on a deux fois leur âge, et alors ?

Brigade de Montbenon Gourdball : Episode 1 !

Hé, chef, chef, t'as vu je suis dedans !

BMG (Brigade de Montbenon Gourdeball) - Episode... par CloqueMontbenon

Camp d'été 2011 : Maggia !

Prologue

Je vais être obligé d'être parcellaire. Il me sera impossible de faire un compte-rendu détaillé de chaque jour comme l'année passée, ne serait-ce que pour ne pas ennuyer mes lecteurs outre mesure. Mettons que je vais diviser ça en chapitres, comme un Roman. Ouais, voilà, un roman. Et on fera une petite version abrégée pour la Cloque(1-2 pages), voire pas de version du tout, s'il me faut céder la place aux autres.

Chapitre I
Préparation.

Ce camp s'annonçait fatalement bien. La veile je me faisait un sandwich avec du Corned Beef, autrement dit, un boeuf mixé, compacté sur 15 centimètres cubes avec un peu de sucre et de sel. Voyant pointer un manque de moutarde, je me tâtais pour descendre au Denner en face de chez moi, quand un des ectoplasmes qui partagent la vie complexe d'un CP Vautour s'interposa.

"– Alors, lequel t'es, toi ? L'Esprit des Pique-Nique ? Des Préparations de Sac à Dos ?

– Non, l'Esprit des camps. C'est moi qui fait que tous vos réflexes se ravivent d'une année à l'autre, que toutes ces nuits sous tente semblent s'enchaîner comme des perles sur un collier, comme si les terrains de camp n'étaient qu'un seul pays éparpillé un peu partout…

– Comme le Pays Perdu de Foncine ? Stop. Stop. J'ai un fantôme nostalgique et niais dans le grenier, maintenant, super.

– Ca doit être le vieillissement, comme tout le monde tu fais une crise du syndrome de Peter Pan.

– Possible. Tu voulais me dire quoi ?

– Que tu galères pour descendre deux volées d'escaliers et traverser une rue alors que dès demain c'est la distance que tu devras parcourir pour aller aux toilettes."

Mon couteau s'arrêta sur ma tartine.

Dix minutes plus tard, le code-barres d'un pot de moutarde se faisait scanner au Denner, cinq francs sortaient de mon portefeuille et une poignée de monnaie m'était rendue.

Chapitre II

Terra di Fuori, Val Maggia, Tessin, Suisse.

Le Terrain est magnifique.

Perdus entre deux "montagnes" qui font rempart tant contre l'aube que contre le crépuscule, et font que le jour se présente d'abord par un éclaircissement progressif des cieux, sans pour autant que le soleil ne daigne éblouir le camp et brûler les rétines des pauvres CPs et CTa Durandaux qui ont eu l'inclination de préférer le hamac à la nuit sous tente.

Les sept-huit heures de voyage n'ont pas réussi à nous décourager. Une fois arrivés, la recherche de bois s'enclenche. Il nous faut récolter toutes branches mortes, toute souche déracinée, toute poutre naturellement épargnée par les termites, que ce soit pour construire des tables, des toilettes, une cuisine, bref, tout ce qui nous permet de nous tenir debout en cuisinant et assis pour déféquer et manger. Tout ce qui nous tient à l'écart de l'état d'animal sauvage, que nous approcherons néanmoins souvent au cours de ces deux semaines, on le sait.

Vue panoramique de la plage de galets.

Pourtant il faut signaler un inconvénient, le sol empli de granit. Des poussières étincelantes se nichaient dans les pores de notre peau et les faisaient étinceler de milles étoiles ainsi qu'un fard à paupières démodé. Moret, obligé de creuser les sanitaires se retrouvera tout étincelant comme un cachet de produit lave-vaisselle. D'un autre côtéce lustre superficiel peut masquer un tant soit peu la crasse(bon point) tout en augmentant notre coefficient Gaylord(mauvais point).

"Hé, chef, chef, je brille !"

La chaleur accable. Lundi, arrivés à 16h après le train Lausanne-Lucerne, Lucerne-Locarno, le bus Locarno-Maggia Centrale, la marche Maggia Centrale-Terra di Fuori, un peu claqués, on n'a pas le temps de faire grand chose, sinon les tentes.

Gibbon et moi, dans le train. On peut voir une tentative de super sayen de ma part de me gratter les parties intimes en 1/24ème de seconde pour que ça ne se voit pas sur la photo. C'est raté.

Le mieux aurait été, en fait, de descendre à Ronchini(2 arrêts plus tôt que Maggia Centrale) mais ça nous a permis de retrouver nos palettes J&S, contenant tout ce qu'il y avait de Vital pour notre camp. Comme quoi, quand Chouette fait une erreur d'itinéraire, il s'arrange pour faire la même que ceux qui doivent nous livrer notre matos.
Il fait tellement chaud, et en plus on n'a pas le droit de se baigner, parce que si on meurt, outre une douleur sans bornes dans le coeur de nos CTs, ce seront des procès tout aussi démesurés qui s'ouvriront à leur encontre.

L'eau de la Maggia, turquoise, limpide, fraîche comme des écailles de poisson luisantes, et qui… TAIS-TOI, J'AI DIT QUE T'AVAIS PAS LE DROIT DE TE BAIGNER ! ALORS RETOURNE CREUSER DES LATRINES ET BOUTONNER DES CARRÉS MILITAIRES !

Ce qui créa d'ailleurs une certaine frustration, tant chez les gars que chez les chefs.

Mardi et mercredi voient émerger les constructions. Durandal s'invitant à ce camp, les traditions sont bafouées, et les Vautours forjetés aux quatre-vents des constructions, pour aider aux toilettes ou à la cuisine, voire à l'abri ou au "dôme"(construction réclamée par les CTs). La chaleur accable et, après le repas, on rode dans les environs, suant en proie aux mouches, cherchant pour un coin d'ombre ou une gourde fraîche.

D'ailleurs, à côté de la tente Vautour, je me suis bricolé un petit QG, histoire de pouvoir faire un peu mon badge reporter hors des miasmes bruyants qui flottent sous l'abri. D'accord, c'était un prétexte supplémentaire pour glander pendant les constructions, mais il se révèlera bien pratique dans les jours qui suivront.

La tente Vautour, à droite le QG.

Il est bêtement constitué d'un cadre en bois, suspendu à une branche, ce qui fait une table, elle même surplombée par deux carrés, mis sur quatre piquets. Et deux sièges.

Anti-pluie, anti-soleil, magnifique.

La table, sous l'abri, c'est deux trépieds reliés par quatre traverses : deux à l'intérieur, deux à l'extérieur, ce qui formait des bancs en vis-à-vis. Pour la table on suspend deux poutres de plus au sommet des trépieds, qui font deux rails sur lesquels sont trois palettes de transport, qui auront soin d'accueillir nos gamelles et nos coudes, ainsi que nos graffitis.

Sous l'abri la table.

Les toilettes ? Une palette aussi, qu'on aura également quémandée aux habitants alentours, qui dans leur inifnie générosité(pour certains) nous donnent généreusement. Mais les poutres viennent d'un tas de bois abattus par les forestiers du coin. On ne les brûlera pas, celles-ci, on les replacera doucement sur leur tas d'origine, et personne n'y verra rien.

Les CPs Durandaux préféreront le confort des hamacs au supplice des tentes.

Sinon on (Hermine) a chopé une couleuvre et on a fait peut à Ourson avec.

Mais t'inquiètes pas chef, elle va pas te manger !… Et le contraire non plus vu que t'es végétarien, LOL !

Chapitre III

Une veillée sur treize

Les épaules s'empoignent pour clore la nuit et calmer les rythmes cardiaques déjà forts amochés par les Rockstar, Monster, et autres energy drinks. Si vous avez de la chance, vous tombez sur un Alexis et et un Antoine, sinon vous aurez Simon et Moret comme voisins et vous pendrez au bout de vos bras pendant que votre sang se vide de ceux-ci.
Silence.
Les souffles, petit à petit deviennent des voix, des voyelles.

"Eééééééééééééééééééé..."

Comme parties en éclaireuses, quelques syllabes éclosent sur des lèvres audacieuses, comme la lueur qui parfume les cieux à l'approche de l'aube. Puis, la voix du CT s'élève, soleil flamboyant. Là, les quelques voyelles vibrantes qui pendaient dans l'air se fondent dans le jour qui s'élève et forme un choeur. A l'unisson, les voix poursuivent…

"...couuuuuuute la prièèèère..."

C'est marrant ce truc avec la prière tchèque. Le plus étrange n'étant pas que c'est un chant qu'on arrive à faire plus ou moins en même temps malgré la pléthore d'arythmiques qui a investi nos rangs. Non, ce qui est bizarre… 

"…Quiiiii du caamp monte vers toiiii..."

…C'est que malgré l'harmonique douce qui sort des gorges, on arrive encore à discerner les voix singulières au milieu de la mêlée, à les différencier comme…

"…Veeeeers la douce lumièèèère-euh. Veeers la paix et vers la joie…"

… Les couleurs au milieu d'un arc-en-ciel ? Oui, à peu près. A peu près. On discerne un peu les timbres de voix, grave d'Hermine, nasillard de Pierre, discordant de Matthieu (Bon il était pas là ce camp, mais l'idée est là), alors que ces nuances se passent les unes par dessus les autres, comme nos bras qui se tordent autour d'autres épaules, mais…

"…Iiiiiiillumiiine la rouuuute…"

…Au milieu du dégradé on peut faire des séparations. L'arc-en-ciel, bon, ça fait un peu niais, fraises tagadas, mon petit poney multicolore, paillettes et fleurs, à tous les étages, j'avoue. Mais ça colle bien comme métaphore de ce choeur, qui lui même représente bien la Troupe, non ? On est tous…

"…Ooooùùùù le monde nous atteeeend…"

…Une partie de ce tout qu'est la Troupe, mais sans cette multitude, le scoutisme ne serait rien. Je veux dire, là le choeur de voix il est beau. Les accents surélevés de certains, les tonalités infrasoniques d'autres, le profil en dents de scie du chant de ceux qui muent, tout ça s'empile pour s'harmoniser. Mais bon, c'est con, le scoutisme c'est basé sur l'individu. Les masses, on peut laisser ça aux politiciens, aux sociétés secrètes et aux marchands de bonbons. Si on chantait tout seul, ce serait naze, moche, on irait trop vite, trop lentement ou trop fort, comme le moulin d'un meunier narcoleptique. Là, on s'équilibre, on s'accorde entre nous, sur le voisin…

"…Queeeeeuuh suivant la loi scooouuute…"

…Ca nous empêche d'accélérer ou de rater la reprise, on s'appuie les uns sur les autres. Aouf, bouffée de chaleur, je sais pas si c'est le feu qu'on a trop alimenté, l'Esprit des camps qui essaie de me tripoter par derrière (les ectoplasmes que j'héberge sont un tantinet collant) ou ma propre niaiserie qui me fout la honte. Bah j'm'en fous, je suis dans ma tête, pas dans mon carnet ou sur le Blog Vautour…

"…Diiiiviiiisééée en ses frontièèèèères…"

…Hein ? J'ai raté les bis et le début des couplets suivants. Voilà ce que c'est de trop penser tout seul dans sa tête, j'ai chanté en mode automatique. En espérant toutefois, que je me suis pas mis à chanter Petrouchka ou le Chant des Marais sans m'en rendre compte… Ca calme quand même vachement de scander ça, ça me remets…

"…Laaaaaaaa Paaaaaiiiiiix quii fuuuut promiiiiiise…

…Ààààààààà ceuuuux qui s'aiment en frèèères…"

…Des émotions de la journée, je suis encore tout remué d'avoir confectionné une baguette magique avec des paillettes, fait un t-shirt shirt au pochoir et apprit à jeter un sort grâce aux forces de Zucariot…

"…Laaaaaaaa Paaaaaiiiiiix quii fuuuut promiiiiiise…

…Ààààààààà ceuuuux qui s'aiment en frèèères…"

…'Suis fatigué, moi…

"…mmmMMMMhhh-mmmmhhhhmmm-mmmmhhhmmm-mmh…Mhhhmmm-mhhm-mhhh……mmmMMMMhhh-mmmmhhhhmmm-mmmmhhhmmm-mmh…Mhhhmmm-mhhm-mhhh……mmmMMMMhhh-mmmmhhhhmmm-mmmmhhhmmm-mmh…Mhhhmmm-mhhm-mhhh…"

…Voilà. Les "Bonne Nuit" murmurés fulgurent comme des lucioles tandis que les bras se décroisent sur des épaules détendues. Les gars regagnent le confort des tentes, les épaules des chefs se courbent autour du feu mourant pour recueillir sa chaleur comme des mains en coupe font sous l'eau d'une fontaine. Le cliquetis des Maglites s'allumant se mêle au bruit que je fais en extirpant ma gamelle du tas de couverts et en la mettant sur les braises rougeoyantes, pleine d'eau, afin de me faire un dernier thé.
Tout allait bien.

Chapitre IV

Baignade.

Enfin, les cases "hygiène de camp" commencent à apparaître sur l'horaire de camp, on peut aller faire trempette.

Chapitre V
Quidditch.

Poudlarceval (& DRL)

En attendant les articles du camp d'été et la Cloque de Septembre...

Moret, quoi.

Hahaha. Légendaire.