Pom po-pom pom pom…

En manque crucial de gars, la patrouille recrute.

mardi 14 septembre 2010

Camp d'été // PART FOUR // Journée des parents & Nuit à l'envers

9ème jour

Branle-bas de combat, les parents vont venir vérifier si on est toujours en vie- Rangez le boxon ! Retendez les tentes ! Glissez les déchets sous le tapis ! Enterrez vos excréments ! Astiquez les feuillages ! Faîtes semblant d'être propres !


Les parents, parrains, cousins, frères, tantes, grands-parents des gars en plus des anciens éclais et des délégués des troupes "amies", bref, toute la diaspora PVL s'étalait entre nos deux feux, en train de faire cuire quelque viande.

Lucien et Loic (Anciens CPs Vautours) étaient revenus s'empiffrer (et demander l'abolition de l'esclavage des anciens Chefs, un truc du genre) légèrement plus propres. Oui, bon, c'était pas dur, on sait. Pas besoin de faire tous les gags pourris, non plus, on a Anthony pour ça.


D'autre part, je tiens à vous informer que, comme je n'ai pas de photos à diluer dans les pavés de texte de cet article, je suis dans l'obligation de vous signaler que je ne retranscrirai ici que quelques paragraphes, séparés par la conjugaison typographique de trois étoiles, comme celles -ci :


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"– Hééé, Loic, prends pas tout !", dit une voix tandis qu'il se servait abondamment parmi les différentes grillades. C'est fou comme cette phrase peut éclore spontanément en présence d'un CP Vautour.

"Hah, t'as cru quoi ?", répondit Loic/Hyène en s'enfuyant avec son butin. "Les scouts qui partagent, c'est dans les livres."

Heureusement, le CB veille à attraper la phrase de Loïc au vol et lui faire un clé de bras avant qu'elle n'atteigne d'innocentes oreilles.

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Au milieu de cette débauche de barbaque, le Roi Jonc, fils de Teup', végétarien de son état, semblait désorienté comme Spiderman au milieu d'une usine d'insecticide.

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C'est toujours amusant voir au sein des fratries les ressemblances ou les différences. (La famille Samsonnens est d'ailleurs accusée de pratiquer le clonage.)



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A la fin de la journée des parents, Anthony quitta l'aventure parce que c'est une grosse lopette parce qu'il dit qu'une semaine ça suffit, non mais. Son nom devient synonyme de traîtrise, de lâcheté et et d'hémorragie, on lui crache dessus à pleins poumons.

De l'autre côté, Samuel a également lâché en route, parce que son système immunitaire menaçait de se mettre en grève s'il ne s'éloignait pas des foyers de microbes que nous étions. On comprend légèrement mieux, surtout en regardant la tête qu'il faisait. C'est pourquoi il fut chaleureusement reconduit à la sortie.


"Roh, fais pas cette tête, Samuel."

Nuit à l'envers :

On s'est couché vers 16h ce qui tient du même miracle que Noël arrivant un 17 décembre. Puis nous fûmes réveillés par des individus courant autour des tentes en criant. Ca aurait pu être des psychopathes armés de tronçonneuses ou des nyctalopes démembrés déambulant à travers la forêt, auquel cas on se serait paisiblement rendormi, mais non, c'étaient nos chefs.


"Rendormez-vous, les chefs ! Rendormez-vous !", criaient-ils. Oh, oui, la nuit à l'envers. Tout le monde parle en australien, donc à l'envers. Donc, traduit de l'australien, ça donnerait "Réveillez vous, les gars ! Réveillez-vous !"


Convention typographique : désormais, j'écrirai en italique(oulalah, c'est tout penché hihihi) la traduction des phrases afin qu'on puisse tout de même suivre le fil de la conversation.


Une fois arrivés vers le feu, avec nos chemises et vêtements à l'envers (sauf pour les chaussures, faute d'une certaine souplesse), on pouvait entendre des invectivations pour le moins surprenantes et qui laissaient à penser que la charte du camp n'avait pas été respectée sur un point précis : les stupéfiants.


"Bon, les badges eau, y'aurait personne qui n'aurait pas un glaçon pour éteindre le frigo ?" dit Epervier. Bon, les badges feu, y'aurait quelqu'un qui aurait un briquet pour allumer le feu ?


Et c'est l'occasion de dire ses quatre vérités à votre entourage. Ainsi Husky :

"Hé John, tu sais, je t'apprécie beaucoup et j'estime que tu es un chef responsable !" Inutile de traduire j'imagine.

La réponse fut lapidaire :

"Merci beaucoup", Je te repeins la glotte avec du crottin de chamois, tu peux te coller tes paroles là où le soleil ne brille jamais, raclure de pus dégénérée.


Puis ce fut l'heure des habituelles chansons à l'envers, parmi elles de célèbres tube comme le Perroquet Bleu (l'Aigle Noir) et Blue Desert Mountain (Red River Valley). Allez, musique !


Une belle nuit, ou sûrement un jour

Loin d'un désert, je m'étais réveillée

Quand lentement, semblant souder le sol

et partant de partout

surgit un perroquet bleu


Rapidement, les nageoires repliées

Rapidement je le vis s'écraser

Loin de moi, dans un silence d'écailles

Comme sorti du sol

L'ornithorynque parti s'envoler...


LaLAlalALalLALallaLala-LalALlalALAlalLa-lALLalLalaaaaAAAAA !…



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